N° 1608 du Canard Enchaîné – 15 Août 1951
N° 1608 du Canard Enchaîné – 15 Août 1951
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L’article intitulé « La surenchère continue : Staline à Truman », écrit par Jean-Paul Lacroix et publié dans Le Canard enchaîné le 15 août 1951, est une satire cinglante des tensions géopolitiques et des querelles diplomatiques de la Guerre froide. Lacroix utilise un ton ironique et décalé pour exposer les absurdités de la rhétorique enflammée entre les grandes puissances, notamment les États-Unis, l’Union soviétique, et leurs alliés respectifs.
Le titre de l’article annonce la couleur avec une déclaration fictive attribuée à Staline : « Peignez-vous les fesses en rouge et nous croirons à votre désir de conciliation ! ». Cette phrase illustre la manière dont Lacroix tourne en dérision les affrontements verbaux entre Truman et Staline, où chaque camp multiplie les provocations sans réelle intention de conciliation.
Le texte évoque également d’autres conflits internationaux, notamment la crise anglo-iranienne autour de la nationalisation du pétrole, avec des piques humoristiques adressées aux dirigeants britanniques et iraniens. Lacroix imagine des défis absurdes, comme un pari de George VI concernant la conversion de Mossadegh au christianisme. Cette manière de traiter des sujets sérieux avec un humour absurde souligne l’incohérence des postures diplomatiques dans ces crises.
Le style de Lacroix mélange des références historiques précises et des exagérations burlesques. Par exemple, il évoque la confrontation en Corée avec une caricature des négociations à Panmunjom, où les belligérants se livrent à des jeux de pouvoir puérils. Le texte se termine par un commentaire ironique sur la politique intérieure française, où les défis internationaux semblent inspirer des comportements tout aussi absurdes chez les politiciens français.
Cet article illustre bien la capacité du Canard enchaîné à traiter des questions internationales graves avec un humour mordant, tout en dénonçant les dérives des dirigeants. Lacroix, en caricaturant les acteurs politiques, souligne leur vanité et l’inefficacité de leurs démarches, offrant une critique à la fois divertissante et perspicace de l’actualité.
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