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N° 1834 du Canard Enchaîné – 14 Décembre 1955

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L’article « Deux hommes appellent au secours », signé Morvan Lebesque et publié dans Le Canard enchaîné du 14 décembre 1955, dénonce avec gravité les tortures infligées à deux hommes, Mohamed Ben Mokadden et Mustapha Ben Mohamed, détenus pour des raisons politiques dans les prisons civiles d’Alger. Lebesque, avec une sobriété glaçante, décrit leurs témoignages d’une violence inouïe et appelle à une prise de conscience face à l’inacceptable.


Le récit des tortures : l’insoutenable vérité

Morvan Lebesque relate avec minutie les supplices endurés par ces deux hommes. Les méthodes décrites sont d’une brutalité extrême : les coups, les « procédés de l’eau », où les détenus sont attachés et aspergés d’eau à haute pression jusqu’à suffocation. Les descriptions sont insoutenables mais nécessaires pour rendre compte de la réalité. À ces sévices s’ajoutent des actes de cruauté physique et morale, comme les attouchements infligés sur des parties intimes ou les décharges électriques.

Dans son témoignage, Mohamed Ben Mokadden raconte avec précision le supplice subi : « un gros tuyau me couvrit la bouche et le nez et je reçus immédiatement un jet d’eau d’une pression telle que je sentis un barreau de l’échelle me rentrer dans la nuque. »


Un constat accablant et une demande de justice

Lebesque s’indigne devant cette violence. Il souligne que les autorités françaises ne peuvent nier ces faits, tant les détails sont troublants de vérité. Il rappelle que ces actes ne peuvent être qualifiés de simples mensonges ou d’exagérations : les supplices décrits « ne s’inventent pas ».

L’auteur s’adresse directement à la justice et au gouvernement, exigeant que les faits soient reconnus et que des réponses soient apportées. « Deux hommes martyrisés accusent. Il ne reste plus maintenant qu’à attendre la réponse. » Cette phrase, lourde de sens, traduit un appel solennel à la responsabilité.


Un contexte de guerre : la banalisation de la violence

Morvan Lebesque replace ce témoignage dans le contexte plus large de la guerre d’Algérie, où la violence semble être devenue une norme. Il anticipe les réponses des autorités, qui justifient ces actes par la nécessité de combattre des « rebelles ». Lebesque récuse cette justification, affirmant que la torture, même dans un contexte de guerre, détruit l’humanité et déshonore ceux qui la pratiquent.

Il prend à témoin la France elle-même, appelant à une prise de conscience collective pour refuser cette barbarie :
« J’ai la faiblesse de croire que la France est assez grande pour combattre la violence par la justice. »


Un plaidoyer pour la dignité humaine

L’article de Morvan Lebesque est bien plus qu’une dénonciation : c’est un véritable plaidoyer pour les droits humains. En mettant en lumière ces deux voix anonymes et brisées, il rappelle que la violence d’État, même justifiée par des impératifs de sécurité, ne peut être tolérée. Il conclut en exprimant sa solidarité avec les victimes, souhaitant que justice soit rendue, et que les cris de ces hommes ne soient pas étouffés.

Avec « Deux hommes appellent au secours », Morvan Lebesque signe un texte poignant et courageux, dénonçant des pratiques de torture au cœur de la guerre d’Algérie. En offrant un témoignage rigoureux et émouvant, il interpelle l’opinion publique et appelle à un sursaut moral face à l’inhumanité.

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