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N° 2728 du Canard Enchaîné – 7 Février 1973

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24,00 

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Exclusif : Chirac paie trop d’impôts 

Elections, piège à Concorde – L’Eglise sous surveillance : Marcellin mobilise son R.G. régulier – Affaire Dega : Echec au roi par la dame – Alsace : A la recherche du fil à couper le Bord – Cinéma : Etat de siège, de Costa-Gavras  avec Montand, Perrin et Weber – « Concorde » : pieux hommages et encouragements officiels –

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (5€)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

Le 29 novembre 1962, la France et le Royaume-Uni signent un accord visant à développer un avion commercial capable de traverser l'Atlantique à une vitesse supersonique.
Sa conception et sa construction sont confiées à Sud-Aviation côté français (devenue Aérospatiale puis Airbus) et à British Aircraft Corporation, côté britannique.
On prête à de Gaulle la volonté de contrecarrer la domination américaine dans l'aéronautique et de rallier les USA à bord d'un avion français (fut-il pourvu de moteurs anglais Rolls-Royce / Snecma). C'est le général qui suggère, le 13 janvier 1963, que l'avion soit baptisé "Concorde". C'est un bijou technologique (2 200 km/h de vitesse de croisière, soit 1,8 fois la vitesse du son), dont le premier vol d'essai a lieu le 2 mars 1969 au-dessus de Toulouse.
Toutefois, dès 1970, le Canard émet de sévères réserves sur les coûts exorbitants de l'avion et sa rentabilité commerciale.
Dans ce numéro du 7 février 1973, André Ribaud (alias Roger Fressoz, le Directeur du palmipède) signe un article fustigeant "la manière dont ont été menées sous de Gaulle et sous ses épigones, les grandes opérations de la Vème République dans les industries et les secteurs de pointe. La panoplie est complète : la recherche du prestige sans les moyens, mais avec le bluff ; les experts qui acceptent d'être des complices; les ministres, même les premiers, qui n'en pensent pas moins mais qui n'osent rien dire de peur de déplaire au maître, à l'idole; la légèreté, la frivolité qui président aux décisions capitales et ruineuses sous le couvert de l'audace futurologique". Pompidou aurait dit "quelle connerie", Giscard "quelle ruine" et Jean-Jacques Servan-Schreiber avait parlé de "Vietnam industriel".

L'article se termine en évoquant "le coup de tonnerre du 31 janvier, qui a mis fin aux illusions si longtemps entretenues par le refus de voir les faits, de considérer les réalités, la jobardise, l'inconscience". En effet, le 31 janvier 1973, la compagnie aérienne américaine Pan Am fait savoir qu'elle annule ses options d'achat - datant de juin 1963 - de 6 appareils. Elle sera suivie par TWA (annulant 4 appareils), American Airlines (4 aussi), et United Airlines (6), sabotant ainsi les ambitions du programme. Du coup, Concorde n'a été construit qu'à 20 exemplaires, dont 14 pour les vols commerciaux. Déjà vilipendé pour ses nuisances sonores et environnementales, il fut encore plus plombé quand survint le choc pétrolier en octobre 1973 et son exploitation, à partir du 21 janvier 1976, fut coûteuse pour Air France et British Airways (~ 20 tonnes de kérosène consommées par heure de vol).

Le terrible accident du 25 juillet 2000 à Gonesse (113 morts) contribua à mettre un point final à la carrière du mythique « grand oiseau blanc » (dernier vol le 24 octobre 2003).

Quant à de Gaulle, il ne monta jamais à son bord...

SP