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N° 1000 du Canard Enchaîné – 28 Août 1935

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59,00 

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Pan ! … dans le mille !

Le devoir de la S.D.N. (Société des Nations), par Drégérin

Mussolini et sa folie colonisatrice à l’œuvre, vis à vis de l’Éthiopie. Le conflit se prépare, mais avant d’éclater voit la S.D.N. non pas préserver la paix mais fuir ses responsabilités, de peur de voir l’Italie se rapprocher de Hitler.

 

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

Dans l'article "Bonimenteurs" publié le 28 août 1935 dans Le Canard Enchaîné, Jean Galtier-Boissière

utilise l'image d'un camelot pour critiquer l'art de la manipulation et de la persuasion, en faisant une comparaison audacieuse et ironique entre un simple vendeur de rue et le dictateur italien Benito Mussolini.

Galtier-Boissière commence par décrire une scène où un camelot, avec un verbe sonore et une autorité impressionnante, vend des articles divers à une foule de badauds. Il compare le camelot à Mussolini, soulignant sa capacité à captiver et manipuler son auditoire avec un discours théâtral et une présence imposante.

Le camelot, utilisant un style rhétorique plein d’assurance, décrit ses produits avec un langage flatteur et exagéré, affirmant que le pendentif et les autres articles sont faits d'un métal inédit et précieux. Il ajoute divers éléments pour augmenter la valeur perçue de son offre : une médaille commémorative, une chaînette, une épingle de cravate et une montre-bijou, entre autres. Il annonce ensuite une offre "gracieuse" pour l'ensemble des articles, tout en précisant que pour compenser son propre travail, il vend un stylographe pour cinq francs, incluant les autres articles en prime.

Après avoir acheté le produit, Galtier-Boissière découvre que les articles sont de mauvaise qualité : le stylographe n'a pas de réservoir, la montre est immobile, et les autres articles sont également défectueux. Cependant, il n’éprouve pas de rancune envers le camelot, admirant même son talent pour le boniment et la persuasion.

Le cœur de l'article réside dans la comparaison entre le camelot et Mussolini. Galtier-Boissière voit en Mussolini un bonimenteur à une échelle bien plus grande, utilisant la même technique de persuasion et de manipulation pour vendre des idéaux et des promesses vides. Il critique la manière dont Mussolini parle de droit, de civilisation et d'aventure glorieuse pour tromper et galvaniser les masses, les conduisant à des situations désastreuses, comme des soldats envoyés dans des déserts sans ressources ou dans des ambulances sans médicaments.

En utilisant une scène de la vie quotidienne, Galtier-Boissière critique habilement les méthodes de manipulation des leaders politiques. Il met en lumière la facilité avec laquelle les gens peuvent être dupés par des discours éloquents, que ce soit par un camelot vendant des babioles sans valeur ou par un dictateur vendant des idéaux trompeurs. Le message de Galtier-Boissière est clair : il faut être vigilant face aux beaux discours et aux promesses grandiloquentes, qu’elles viennent d’un simple camelot ou d’un chef d’État.