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N° 1004 du Canard Enchaîné – 25 Septembre 1935

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« D’HITLER À DREYFUS » par Jean Galtier-Boissière – Dans cet article paru le 25 septembre 1935 dans Le Canard Enchaîné, Jean Galtier-Boissière examine les parallèles entre la montée de l’antisémitisme en Allemagne sous Hitler et l’affaire Dreyfus en France, tout en critiquant l’hypocrisie des nationalistes français de son époque.

Galtier-Boissière commence par souligner l’indignation de la presse ultranationaliste française face aux lois antisémites du gouvernement hitlérien, interdisant les mariages entre juifs et « aryens ». Il rappelle qu’il y a quarante ans, en France, des campagnes similaires étaient menées par des figures comme Drumont et Rochefort, prônant non seulement des restrictions matrimoniales mais aussi des violences physiques contre les juifs. Ces campagnes culminèrent dans des scènes de violence où des foules scandaient « Mort aux juifs! » dans les rues de Paris. Il fait un parallèle direct avec l’affaire Dreyfus, notant que les mêmes nationalistes qui condamnent aujourd’hui les persécutions nazies étaient ceux qui, en 1895, soutenaient les persécutions contre Alfred Dreyfus. Dreyfus, un capitaine juif de l’armée française, fut faussement accusé de trahison et condamné au bagne à vie. Les nationalistes de l’époque, comme Maurice Barrès, affirmaient que Dreyfus était coupable « parce que juif », indépendamment des preuves.

Galtier-Boissière rappelle que Dreyfus fut finalement réhabilité, mais seulement après des années de lutte et de controverse. La récente mort de Dreyfus a ravivé l’intérêt pour cette affaire. De nombreuses personnalités comme Léon Blum et Victor Basch ont publié leurs souvenirs de cette période, soulignant l’injustice dont Dreyfus fut victime. L’article introduit ensuite une nouvelle thèse proposée par un érudit nommé Mazel. Mazel suggère que le fameux « bordereau » qui incrimina Dreyfus pourrait en réalité avoir été fabriqué par l’attaché militaire allemand Schwartzkoppen. Mazel propose que Schwartzkoppen, sachant que ses papiers étaient régulièrement volés, ait délibérément créé un faux document pour piéger les services de renseignement français. Cette théorie audacieuse mais plausible redonne une dimension intrigante à l’affaire Dreyfus. Galtier-Boissière conclut en remarquant l’ironie et la tragédie que l’une des affaires judiciaires et politiques les plus retentissantes de l’histoire contemporaine puisse avoir été déclenchée par une simple mystification, non avouée par son auteur. Cette perspective ajoute une note d’humour noir à une affaire qui divisa profondément la France et bouleversa l’opinion mondiale.

Jean Galtier-Boissière utilise l’histoire pour critiquer l’hypocrisie des nationalistes contemporains et pour rappeler les dangers de l’antisémitisme. Son article met en lumière la continuité des préjugés et des persécutions, tout en soulignant les leçons que l’histoire pourrait nous apprendre si nous prêtons attention aux parallèles entre le passé et le présent.

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