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N° 1024 du Canard Enchaîné – 12 Février 1936

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Du Sang « À La Une – Jean Galtier-Boissière critique avec ironie l’ouverture récente du « Détective-Musée » à Paris dans cet article publié le 12 février 1936 dans Le Canard Enchaîné. Il oppose ce nouveau musée à l’ancien Musée Grévin, connu pour ses représentations pédagogiques et historiques, en soulignant le penchant sensationnaliste et morbide du « Détective-Musée ».

Contrairement au Musée Grévin, qui présentait des scènes historiques et culturelles, le Détective-Musée se concentre sur des scènes de crimes et d’atrocités. Les visiteurs sont plongés dans un environnement oppressant, débutant par des couloirs sombres de prison, et aboutissant à des scènes réalistes de vols, meurtres et autres crimes horribles. Des scènes particulièrement sanglantes, telles que celle du meurtre et du dépeçage de la maîtresse d’Ange Soleil, sont décrites avec une précision macabre.

Galtier-Boissière souligne l’hypocrisie de la direction du musée, qui prétend ne pas jouer sur la curiosité malsaine du public. En réalité, le musée exploite pleinement cette curiosité avec ses descriptions détaillées et ses représentations graphiques des crimes. Les tableaux exposés évoquent des scènes de drogue, de traite des blanches, et d’autres actes criminels, culminant avec une scène de pénitence en prison, avant de finir sur une note plus légère avec l’évasion de bagnards de Guyane.

L’auteur relie cette fascination pour le morbide à une tendance plus large dans les médias. Il critique les journaux qui, en quête de sensationnalisme, mettent en avant des faits divers sanglants pour capter l’attention du public. Il cite Arthur Meyer, qui en parlant d’un scandale mondain disait : « En 9… et du tact ! » pour illustrer cette tendance à dramatiser les affaires criminelles.

Galtier-Boissière va plus loin en suggérant que les crimes et scandales sont souvent exploités par les pouvoirs en place pour détourner l’attention du public des véritables enjeux politiques. Il donne l’exemple de l’affaire Stavisky, largement médiatisée pour des raisons politiques. D’autres affaires, comme celle de Troppmann exploitée par le Second Empire, ou celle de Landru, sont utilisées pour distraire le public des événements politiques importants.

En conclusion, Jean Galtier-Boissière critique non seulement le « Détective-Musée » pour son exploitation sensationnaliste des crimes, mais aussi la presse et les autorités politiques pour leur rôle dans la manipulation de l’opinion publique. En évoquant ces pratiques, il met en lumière les dynamiques complexes entre la criminalité, les médias et la politique, tout en appelant à une prise de conscience des lecteurs face à ces manipulations.

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