N° 105 du Canard Enchaîné – 3 Juillet 1918
N° 105 du Canard Enchaîné – 3 Juillet 1918
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On réclame : la lettre suivante nous est parvenue
Il s’agit de la lettre d’un lecteur plus à l’aise en arithmétique que Henri Béraud, et le reprend amicalement sur les calculs exposés dans le feuilleton des précédents numéros… Béraud en serait quitte pour une « chopine de Vouvray »…
🖋️ H.-P. Gassier, Ils ne passeront pas. Réapparition de Sainte Geneviève
Caricature mémorable : Clemenceau, surnommé « le Tigre », est figuré en Sainte Geneviève, patronne de Paris, protégeant la capitale des armées ennemies. Gassier détourne le registre religieux pour tourner en ridicule l’héroïsation excessive du président du Conseil. La transformation du chef politique en icône sacrée souligne l’alliance grotesque du patriotisme et de la mystique religieuse. Derrière le rire, une critique subtile : à force de sacraliser les dirigeants, on en oublie le rôle collectif du peuple et des soldats. Le Canard met à nu cette théâtralisation de la guerre, où le Tigre devient sainte par dérision.
Dialogue muet, dessin de Marcel Arnac
Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix
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