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N° 1086 du Canard Enchaîné – 21 Avril 1937

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Dans cet article – réincarnation de Casanova, la chiquenaude amicale du destin – publié par Jean Galtier-Boissière dans Le Canard Enchaîné le 21 avril 1937, l’auteur critique vivement la glorification de la guerre par certains intellectuels et militaires français, en particulier à travers les écrits d’un certain Joseph Casanova. Ce texte met en lumière la continuité de la pensée belliciste malgré les horreurs de la Première Guerre mondiale.

Galtier-Boissière commence par rappeler que pendant la Première Guerre mondiale, la propagande française dénonçait les intellectuels allemands pour leur culte de la force et leur adoration de la guerre. Cependant, il souligne que de nombreux intellectuels français, comme le général Cherfils et Paul Bourget, partageaient des vues similaires, glorifiant la guerre comme un moyen de régénération nationale et morale.

L’auteur cite divers exemples de cette glorification, y compris des déclarations mystiques sur la rédemption par la souffrance, promues par des figures religieuses comme le Révérend Père Sertillanges. Selon ces discours, la guerre était perçue comme une nécessité divine, une épreuve qui purifiait la nation de ses péchés.

Le cœur de l’article est la critique d’un pamphlet récent de Joseph Casanova, réédité en 1937, qui reprend cette idéologie de la guerre comme régénératrice. Casanova décrit la guerre comme une « forme terrible mais des plus hautes de la lutte de l’existence », louant ses vertus morales et sociales. Il affirme que la guerre est inévitable et nécessaire, et justifie la victoire par le droit du plus fort, ce qui, selon lui, prouve la moralité de la guerre.

Galtier-Boissière condamne vigoureusement cette vision, soulignant l’hypocrisie de ceux qui exaltent les vertus de la guerre tout en étant à l’abri des dangers réels. Il ironise sur la « chiquenaude amicale du Destin » de Casanova, une métaphore scandaleuse pour les horreurs des champs de bataille. L’article se termine par la révélation que M. Weygand, ex-généralissime français, recommande cette brochure, ajoutant une couche d’indignation sur l’implication de figures de haut rang dans la propagation de telles idées.

L’article de Galtier-Boissière est une dénonciation mordante de la persistance des idées bellicistes en France, même après les horreurs de la Première Guerre mondiale. Il met en lumière la manière dont certains intellectuels et militaires continuent de glorifier la guerre, masquant les souffrances et les sacrifices qu’elle impose aux soldats ordinaires. En critiquant ces discours, Galtier-Boissière appelle à une prise de conscience des véritables horreurs de la guerre et à un rejet de l’idéologie qui la justifie.

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