N° 110 du Canard Enchaîné – 7 Août 1918
N° 110 du Canard Enchaîné – 7 Août 1918
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« BIEN QUE… » par Henri Béraud
Colère de Maurice Barrès imaginée par Béraud, au sein de son propre journal L’Écho de Paris, à propos d’un « bien que » paru dans ses colonnes…
UNE HEURE chez Monsieur Gustave Hervé, par Henri Béraud
Une injustice
Satire des prédictions militaires : malgré quatre ans de service dans les tranchées, un officier n’a toujours pas reçu de promotion. Le Canard montre que l’héroïsme réel contraste avec les promotions distribuées à l’arrière, selon des critères obscurs.
« Concours d’échos pour L’Intran »
Deuxième salve pour le concours satirique : le journal publie d’autres contributions de lecteurs. Chacun rivalise d’esprit pour caricaturer les anecdotes pleurnichardes de la presse patriotarde. Cette appropriation collective du rire antimilitariste souligne la vitalité d’un humour partagé, contrepoint des pleurs fabriqués dans les colonnes de l’ennemi.
Bonne réplique, dessin de Marcel Arnac – Confidences, dessin de Jif –
Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix
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Une injustice
Dans ce numéro, la satire s’attaque aux promotions militaires. L’anecdote met en scène un officier resté quatre ans au front sans jamais recevoir d’avancement, tandis que des fonctionnaires de l’arrière récoltent décorations et galons. La chronique dénonce l’arbitraire et l’injustice des récompenses, soulignant le contraste entre le courage anonyme des soldats et les honneurs distribués aux planqués. Le comique naît du décalage : plus le sacrifice est grand, moins il est reconnu. En ironisant sur cette « injustice », le Canard donne voix à un ressentiment largement partagé dans les tranchées et dans la société française épuisée par quatre années de guerre.