EST-CE UNE NOUVELLE BANDE DE ‘CAGOULARDS’ ? La police découvre dans l’Est de la France d’autres abris bétonnés dangereux pour la paix publique, par R. Tréno. L’auteur utilise un ton ironique pour commenter les trouvailles de la police et la situation politique sous-jacente. L’article commence par évoquer les récentes découvertes de caches d’armes et de structures fortifiées dans Paris et sa banlieue, avant de révéler que cette situation n’est pas limitée à la capitale, mais concerne également une grande partie de l’Est de la France. Tréno décrit avec humour et hyperbole les tunnels souterrains, les abris en béton armé, et les vastes dépôts d’armes, allant jusqu’à imaginer des tramways circulant sous terre.

L’ironie se poursuit avec la description des « cagoulards », membres d’une organisation secrète et militarisée, surpris pour la première fois en action. Tréno se moque de leur apparence, soulignant le caractère absurde et théâtral de leurs cagoules dotées de « groin ». Les termes militaires utilisés pour désigner leurs chefs et leurs postes renforcent l’aspect burlesque de la situation.

L’article aborde également les questions financières et politiques entourant ces découvertes. Tréno souligne l’énormité des coûts de construction de ces fortifications et s’interroge sur les sources de financement et les dirigeants de cette organisation. Il mentionne des noms de figures militaires et politiques, laissant entendre que l’affaire pourrait impliquer des personnalités de haut rang, ajoutant ainsi une dimension de scandale.

La conclusion de l’article joue sur l’ambiguïté politique de cette organisation, indiquant qu’il est difficile de déterminer si elle est de droite ou de gauche, en raison de la dénomination des fortifications comme « ligne Maginot » et « ligne Painlevé ».

En résumé, l’article utilise l’humour et l’ironie pour critiquer la situation sécuritaire et politique de l’époque, tout en dénonçant l’absurdité et le danger des activités clandestines des « cagoulards ». Tréno réussit à informer et à divertir simultanément, en utilisant une satire mordante pour aborder des sujets sérieux.

Sainte-Catherine, dessin de Kb2