N° 1130 du Canard Enchaîné – 23 Février 1938
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MUSSOLINI reconnaît formellement l’indépendance de l’Angleterre, par André Guérin – L’article d’André Guérin, est une satire acerbe visant à ridiculiser les relations diplomatiques entre l’Italie fasciste de Mussolini et l’Angleterre de Neville Chamberlain. Utilisant l’ironie, Guérin met en lumière les absurdités et les contradictions apparentes dans la politique internationale de l’époque. Guérin commence par une déclaration satirique où Mussolini « reconnaît hautement et solennellement l’indépendance » de l’Angleterre, suggérant que de telles déclarations sont superflues et ridicules étant donné que l’indépendance de l’Angleterre n’a jamais été mise en question. Cette affirmation vise à souligner l’arrogance de Mussolini et à tourner en dérision ses prétentions impérialistes.
La mention de Sir Oswald Mosley, le chef des chemises noires britanniques, comme possible vice-premier ministre à la demande de Mussolini, est une critique mordante de l’influence fasciste en Angleterre. Guérin exagère cette situation pour mettre en évidence les dangers de l’extrême droite et la complaisance potentielle des gouvernements démocratiques envers les régimes totalitaires. Guérin poursuit avec une description de la flotte italienne tirant des salves d’honneur à l’embouchure de la Tamise, une image qui souligne l’absurdité des gestes symboliques dans la diplomatie. La référence aux incidents à Majorque et aux navires britanniques coulés « sous le signe de la cordialité » critique la politique de non-intervention et les rapports hypocrites entre les nations.
La description de la rencontre prévue entre Mussolini et Chamberlain, avec des généraux italiens en grande tenue et Chamberlain exigeant d’être prévenu une demi-journée à l’avance, accentue le caractère théâtral et inutilement pompeux de la diplomatie. Guérin se moque des formalités excessives et de l’attitude présomptueuse des dirigeants. Les rumeurs démenties concernant l’introduction de la mandoline dans les régiments de highlanders et le « pas romain » dans l’infanterie britannique soulignent l’absurdité des spéculations et des exagérations dans les médias et les discours officiels. Ces éléments renforcent le ton satirique de l’article, en ridiculisant les fausses informations et les craintes infondées.
L’article d’André Guérin, sous couvert de satire, critique sévèrement les manœuvres diplomatiques et les alliances douteuses de l’époque. En exagérant les faits et en utilisant l’ironie, Guérin dévoile l’hypocrisie et l’absurdité des relations internationales entre les régimes fascistes et les démocraties, tout en mettant en garde contre les dangers de l’extrême droite. Le ton moqueur et les descriptions caricaturales servent à dénoncer les compromissions et les actions contradictoires des gouvernements face à la montée des totalitarismes.
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