N° 1138 du Canard Enchaîné – 20 Avril 1938
N° 1138 du Canard Enchaîné – 20 Avril 1938
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L’article d’André Guérin dans Le Canard Enchaîné du 20 avril 1938, intitulé M. Mussolini est animé à notre égard d’un esprit de conciliation, est une satire mordante des négociations entre la France et l’Italie de Mussolini. Guérin utilise l’ironie et le sarcasme pour critiquer les concessions que la France pourrait faire et la manière dont ces négociations sont perçues. Guérin commence par ridiculiser ceux qui s’inquiètent que la France soit dupée par Mussolini, qualifiant leur état d’esprit de « déplorable ». Il évoque les critiques faites par ces sceptiques et tourne en dérision leurs préoccupations.
L’article énumère ce que Mussolini demande : reconnaissance de l’invasion de l’Éthiopie et du rejet de la Société des Nations, contrôle de la Méditerranée coupant les routes vers l’Inde et l’Afrique du Nord, et droits sur les Italiens antifascistes réfugiés en France. Guérin minimise ces demandes en les qualifiant de « broutilles » et mentionne sarcastiquement les « contreparties » que Mussolini offrirait. Guérin mentionne de façon sarcastique que Mussolini serait prêt à emprunter dix à quinze milliards de la France et accorderait des facilités de remboursement. Il ajoute que Mussolini offrirait la restitution de la Corse, de Nice, de la Savoie et de la Tunisie, ce qui est une hyperbole évidente pour souligner l’absurdité des négociations.
L’article continue en ajoutant des détails absurdes, comme le fait que Mussolini n’aime pas les blonds et les blondes. Guérin propose que le chargé d’affaires français change son nom de Blondel à Brunel pour plaire à Mussolini, soulignant le ridicule de ces négociations. Guérin termine en mentionnant que les Allemands se moquent des Français pour ces négociations, évoquant avec ironie leur soutien apparent et leurs rires face à la situation.
L’ensemble de l’article est une critique acerbe des négociations franco-italiennes, mettant en évidence ce que Guérin perçoit comme des concessions humiliantes et inutiles faites par la France. L’utilisation de l’humour et de l’ironie sert à ridiculiser les efforts de conciliation et à souligner la futilité de ces discussions dans le contexte de l’époque.
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