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N° 114 du Canard Enchaîné – 4 Septembre 1918

N° 114 du Canard Enchaîné – 4 Septembre 1918

89,00 

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Psychoses et autres

Quand un vieux comte allemand s’improvise psychiatre, il voit partout des « psychoses de guerre ». Mais au Canard enchaîné du 4 septembre 1918, Dr Simon Hégésippe (pseudonyme satirique) retourne le diagnostic : si la haine contre l’Allemagne est une pathologie, alors que dire des obsessions monarchiques, des emballements réactionnaires ou des Sénats enrhumés de conservatisme ? Une chronique où la médecine et la politique s’entrechoquent, à la frontière de la satire et de la psychanalyse de comptoir.

« Concours d’échos pour L’Intran »

Nouveau florilège, où les contributions de lecteurs rivalisent d’inventivité. L’exagération, la caricature et l’incongruité dominent ces faux récits. Les pleurs ne sont plus qu’un matériau comique, instrumenté pour dénoncer l’instrumentalisation politique du sentiment. Le Canard transforme ainsi le patriotisme larmoyant en farce partagée.

La crise, dessin de OpnorRefrain… d’un autre âge, dessin de Raoul GuérinUn exemple, dessin de DepaquitDans six ans, dessin de Clo –

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

En pleine tourmente de 1918, quand les canons tonnent encore sur le front et que la grippe espagnole fait trembler l’arrière, Le Canard enchaîné choisit d’ausculter l’ennemi avec le stéthoscope de l’ironie. L’article signé « Dr Simon Hégésippe » s’attaque à un certain comte von Hertling, chancelier de l’Empire allemand, qui, du haut de ses soixante-dix ans, prétend avoir trouvé un concept-miracle : la « psychose de guerre ».

Le mot sonne savant, presque clinique, mais la plume du Canard s’empresse de le tourner en dérision. Car enfin, explique l’auteur, qu’il y ait de la haine contre l’Allemagne en France, est-ce vraiment une maladie ? Après quatre années de massacres, de villages détruits, de civils fusillés, n’y aurait-il pas quelques raisons objectives de ressentir une rancune persistante ? Ce n’est pas de la psychose, mais du simple bon sens !

Plus subtil encore, Simon Hégésippe met en lumière un double paradoxe. D’un côté, l’ennemi s’étonne que les peuples alliés développent une hostilité viscérale à son égard, comme si la guerre n’y était pour rien. De l’autre, en France, on observe une « psychose » d’un autre genre : la tendance à critiquer son propre gouvernement, à douter de ses institutions, à craindre que l’après-guerre ne ramène une monarchie déguisée. Le satiriste note avec malice que ce type de psychose est plus dangereux qu’une grippe, car elle empoisonne lentement l’avenir politique.

Le parallèle avec la Russie vient renforcer la charge. Là-bas, rappelle-t-il, Nicolas II a payé de sa vie une incapacité chronique à comprendre son peuple. Et Lénine, de son côté, illustre une autre forme de folie : celle qui, sous couvert de révolution, installe un nouveau système aussi impitoyable que l’ancien. La « psychose de guerre », loin d’être un jargon médical, devient alors une métaphore du dérèglement politique généralisé, du chaos que la guerre a semé dans les esprits et les régimes.

La conclusion claque comme une ordonnance ironique : moins on aura de cette psychose-là, mieux on se portera. En d’autres termes, mieux vaut prévenir que guérir, surtout quand les charlatans de la politique prétendent jouer les médecins des peuples. Le Canard réussit ainsi un coup double : moquer l’ennemi et pointer, sans en avoir l’air, les propres faiblesses françaises.