N° 1159 du Canard Enchaîné – 14 Septembre 1938
N° 1159 du Canard Enchaîné – 14 Septembre 1938
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L’article de Jules Rivet intitulé Et si ça leur plaît, à eux, d’être battus dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 1938 est une critique virulente de l’attitude des dirigeants politiques européens face à la crise des Sudètes. Rivet se moque des politiciens tels que Georges Bonnet, Neville Chamberlain et autres intellectuels qui prônent l’intervention pour protéger l’intégrité de la Tchécoslovaquie.
Il argumente que les Sudètes eux-mêmes ont exprimé leur désir de rejoindre l’Allemagne, en levant la main à la manière hitlérienne, et qu’il n’est pas du ressort des dirigeants français ou britanniques de s’ingérer dans cette décision. Rivet dénonce l’hypocrisie des traités internationaux, les qualifiant de simples prétextes pour des manipulations politiques et militaires, rappelant que ces accords ont souvent été ignorés ou bafoués par les mêmes pays qui les brandissent maintenant.
L’auteur s’interroge sur les véritables motivations des Sudètes, suggérant ironiquement que s’ils préfèrent vivre sous le régime nazi, avec ses marches militaires et ses symboles, cela devrait rester leur choix. Il critique l’idée d’imposer une nouvelle guerre en Europe sous le prétexte de protéger les Sudètes, qu’il qualifie de stupidité.
Rivet conclut en adressant un message aux politiciens et intellectuels non mobilisables, leur demandant de cesser d’agiter les peuples pour des causes qui ne sont pas les leurs, et de laisser les Sudètes décider de leur propre sort, même si cela signifie choisir une voie oppressive.
En somme, l’article utilise le sarcasme et la critique acerbe pour souligner l’absurdité et l’hypocrisie des politiques internationales de l’époque, tout en plaidant pour le respect des souhaits des peuples concernés, même lorsqu’ils semblent faire des choix autodestructeurs.
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