N° 1178 du Canard Enchaîné – 25 Janvier 1939
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L’article A l’instar de M. Chamberlain, L’idée d’un service civil volontaire est accueillie en France avec un magnifique entrain, par André Guérin, publié dans Le Canard Enchaîné le 25 janvier 1939, est une satire mordante de la proposition britannique d’un service civil volontaire et de la réaction française à cette idée. Guérin commence par établir un parallèle entre la proposition de Neville Chamberlain en Angleterre et l’adoption enthousiaste de l’idée en France. Il note avec ironie que bien que la France ne soit pas l’Angleterre, où la conscription n’existe pas, la mobilisation des civils en France pourrait tout de même se faire pour occuper des postes militaires. Cette distinction souligne une critique implicite de la bureaucratie et de l’absurdité des politiques françaises, où tout le monde est mobilisé mais où il est encore nécessaire de lever des volontaires.
L’article tourne rapidement à la satire en décrivant l’enthousiasme exagéré et presque absurde des volontaires français. Guérin se moque de l’idée que, malgré le danger et les avertissements de Chamberlain, les volontaires français se précipitent pour remplir les postes disponibles. Il ridiculise également les clichés patriotiques en montrant des civils prêts à remplacer des notaires pour tourner des obus ou à remplacer des mercantis de guerre. Guérin utilise un ton sarcastique pour critiquer l’hypocrisie et l’inefficacité des politiques gouvernementales. Par exemple, il se moque des notaires censés tourner des obus et des fabricants de camemberts en plâtre, soulignant le ridicule des situations créées par la bureaucratie militaire. En mentionnant la haute couture et les conférenciers patriotiques, il expose l’absurdité des tâches attribuées aux volontaires civils, accentuant ainsi le décalage entre les attentes et la réalité.
L’article critique également l’attitude de bravoure excessive des volontaires, décrivant une émulation absurde où chaque soldat se vante de sa capacité à accomplir des tâches civiles. Guérin se moque de l’idée que les civils seraient prêts à laisser repousser leurs cheveux ou à échanger leurs casques contre des chapeaux melons, soulignant l’ironie et le cynisme de la situation.
La conclusion de l’article insiste sur l’absurdité et l’hypocrisie des politiques militaires françaises. Guérin suggère que ceux qui se croyaient plus malins en restant en tenue de campagne seront finalement exposés et débusqués. Cette dernière remarque critique l’illusion de sécurité et l’hypocrisie des embusqués, tout en soulignant l’inutilité de la contrainte lorsque l’abnégation et l’enthousiasme suffisent pour remplir les rangs.
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