Dans son article Le vainqueur de Verdun sera confraternellement reçu par le vainqueur de Guernica publié dans Le Canard Enchaîné le 8 mars 1939, André Guérin utilise un ton sarcastique et critique pour décrire la réception imminente du maréchal Pétain par le général Franco en Espagne. Guérin ironise sur les éloges mutuels et les honneurs qui seront échangés entre les deux dirigeants, soulignant l’absurdité morale de célébrer des victoires militaires associées à des atrocités telles que Guernica.

Il caricature le protocole de cette réception, notant avec dérision les visites prévues aux champs de bataille et les trophées de guerre que Franco pourrait exhiber, incluant des références aux exactions commises par les forces franquistes avec le soutien de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste.

Guérin critique également le rôle ambigu de Pétain, en soulignant que sa visite est présentée comme une reconnaissance militaire avant tout, illustrée par une exposition glorifiant la rébellion espagnole et ses conséquences tragiques pour la population civile.

En résumé, l’article d’André Guérin dépeint une vision caustique et ironique des relations franco-espagnoles à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, mettant en lumière les compromis moraux et politiques implicites dans la réception officielle de Pétain par Franco.