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N° 120 du Canard Enchaîné – 16 Octobre 1918

N° 120 du Canard Enchaîné – 16 Octobre 1918

89,00 

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Notre enquête sur les propositions de paix, dessin de H-P Gassier

« À travers la presse déchaînée »

Dans cette rubrique signée Maurice Maréchal, le Canard relève une anecdote patriotarde et en donne sa propre version ironique. L’angle est clair : tourner en ridicule les excès de lyrisme et de pathos qui inondent la presse conservatrice. La satire devient chronique régulière, comme une contre-lecture des journaux de l’époque.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

16 octobre 1918, n°120 – « Savoir attendre »


À l’automne 1918, alors que chacun pressent la fin de la guerre, le Canard enchaîné publie un texte ironique intitulé « Savoir attendre ». Le titre joue sur une ambiguïté délicieuse : attendre, certes, la victoire et l’armistice, mais aussi, plus prosaïquement, attendre son tour au comptoir ou devant une bouteille.

La chronique détourne les vertus qu’exalte la propagande — patience, discipline, persévérance — pour les ramener à l’univers familier du café et de la cave. Le bon patriote n’est pas seulement celui qui supporte stoïquement les épreuves du front ou de l’arrière : c’est aussi celui qui sait patienter pour obtenir sa ration de vin.

Le comique naît de ce renversement : les grandes qualités morales prêchées par les élites deviennent de simples qualités de buveur. Mais derrière l’humour, se lit une vérité : pour beaucoup, le vin était devenu la mesure du temps de guerre, un repère quotidien plus concret que les communiqués officiels.

Avec « Savoir attendre », le Canard illustre une fois encore sa capacité à prendre à revers le langage patriotique. À travers l’alcool, il tourne en dérision la rhétorique héroïque et rappelle que, dans une France épuisée, l’attente se conjugue autant au verre qu’au fusil.