Expédition de votre Canard enchainé

EXPEDITION SOUS 24H

Envoi soigné de votre Canard enchainé

ENVOI SOIGNÉ

Paiement sécurisé pour l'achat de votre Canard enchainé

PAIEMENTS SÉCURISÉS

Livraison offerte de votre Canard enchainé à partir de 15€ de commande

LIVRAISON OFFERTE À PARTIR DE 15€

Paiement sécurisé pour l'achat de votre Canard enchainé

PAIEMENTS SÉCURISÉS

N° 1218 du Canard Enchaîné – 1 Novembre 1939

N° 1218 du Canard Enchaîné – 1 Novembre 1939

49,00 

En stock

L’article satirique de R. Tréno, intitulé A la manière de … M. de La Roque,

paru dans « Le Canard enchaîné » le 1er novembre 1939, adopte le style et la rhétorique d’un discours politique fervent pour critiquer les embusqués pendant la Seconde Guerre mondiale.

Dessin de Picq, à la Une.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

En stock

Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (5€)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

R. Tréno utilise habilement le ton et la structure d'un discours politique sérieux pour dénoncer les embusqués, ces individus qui évitent le service militaire actif malgré leur capacité physique. En imitant le style de M. de La Roque, un leader politique de l'époque connu pour ses discours nationalistes, Tréno accentue l'ironie en appliquant ce registre solennel à une cause comique et critique.

L'article commence par une proposition de loi, fictive mais détaillée, visant à éradiquer l'embusquage. Tréno présente ses personnages, Ybar et Devaud, comme des législateurs sérieux et déterminés à clarifier la définition de l'embusqué sans ambiguïté. L'humour surgit lorsque Tréno décrit l'âge limite de 49 ans pour être considéré comme embusqué, soulignant ainsi l'absurdité de la situation avec des détails excessifs.

L'accusation contre les embusqués est présentée avec une vigueur passionnée, utilisant un langage riche en répétitions et en synonymes pour souligner l'injustice morale perçue. Tréno critique vivement ceux qui, bien qu'ayant des qualifications et une forme physique adéquate, parviennent à éviter le service militaire actif. Il utilise des exemples exagérés, comme celui d'un colonel démissionnaire avant le début des hostilités pour éviter le front, pour ridiculiser les pratiques d'évitement.

La conclusion de l'article appelle à une réaction collective contre ces embusqués, exhortant le gouvernement et les dirigeants politiques à agir contre cette forme de parasitisme. Tréno joue sur les émotions patriotiques et la justice sociale, parodiant les discours nationalistes pour démasquer l'hypocrisie et l'opportunisme des embusqués.

En somme, l'article de R. Tréno dans "Le Canard enchaîné" offre une critique satirique et incisive de la société de l'époque, où la guerre suscitait des attitudes variées, allant du patriotisme sincère à la tentation de l'évitement par des moyens douteux. Sa parodie de discours politique met en lumière les contradictions et les absurdités du système militaire et social de l'époque.