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N° 1258 du Canard Enchaîné – 1 Novembre 1944

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Il faut attendre le 1er novembre 1944 pour voir dans l’hebdomadaire satirique le premier dessin représentant de Gaulle. Dessiné par Jean Effel d’une façon presque réaliste, il montre le général assis à son bureau, en uniforme, très grand (la taille de De Gaulle sera toujours son principal attribut iconographique, au Canard comme du reste dans la plupart des autres journaux, comme on peut le voir dans cet autre dessin de Effel publié dans France-Soir et daté du 30 décembre 1944 [Ill. 1], où la tour Eiffel ouvre les bras à de Gaulle, « mon grand » ; taille physique qui renvoie bien sûr métaphoriquement à la stature historique du personnage et à ses prétentions politiques). Sur le bureau s’entassent des dossiers et le général s’interroge sur la signification du sigle GPRF. Un officier lui apprend qu’il s’agit du Gouvernement provisoire de la République. Le sens du dessin est ambigu : s’agit-il de montrer que de Gaulle se désolidarise à raison d’un gouvernement dont Le Canard critique par ailleurs la politique ? Ou de plaisanter, déjà, la conception très personnelle que le général se fait de son pouvoir ? Cette ambiguïté reflète l’incertitude dans laquelle se trouveront longtemps les journalistes du Canard quant aux intentions du général ; l’ambivalence ne cessera de marquer leur attitude et leur jugement à son égard. À la Libération, certains dans la rédaction admirent son action durant la guerre et sont séduits par la nouveauté qu’il représente dans un paysage politique qui doit être profondément remodelé. Certes, c’est un homme de droite et un militaire mais c’est aussi l’homme qui nationalise les usines Renault, juge avec sévérité les dynasties bourgeoises et parle à haute voix aux Alliés tentés par une mise sous tutelle de la France. Le débat constitutionnel de 1945-1946 ne lève pas l’ambiguïté : si les journalistes du Canard se prononcent contre le projet gaullien d’un exécutif fort, qui leur semble correspondre à une négation de la tradition républicaine, ils regrettent son départ du gouvernement et rendent hommage à son action [2][2]Voir Christian Delporte, « De Gaulle dans Le Canard enchaîné,….

MARTIN Laurent, « De Gaulle et Le Canard enchaîné : je t’admire, moi non plus », Sociétés & Représentations, 2013/2 (n° 36), p. 109-123. DOI : 10.3917/sr.036.0109.

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