Les millions prennent le maquis – Cet article satirique de R. Tréno met en scène une vision humoristique de la façon dont certains individus fortunés ont réagi face aux mesures prises par le gouvernement pour confisquer les richesses illicites pendant la période de l’après-guerre. L’article décrit sarcastiquement comment ces individus riches ont anticipé les mesures gouvernementales en organisant une « résistance au fisc », comparable à une nouvelle forme de résistance clandestine. Les termes utilisés pour désigner les différentes organisations clandestines, comme les F. P. (Fric, Trésor Pépettes) et les P. T. F. (Planque ton fric), ainsi que les noms humoristiques des chefs de ces groupes, contribuent à créer une atmosphère comique et caricaturale. L’article met également en avant l’ingéniosité des individus pour dissimuler leurs richesses, avec des descriptions fantaisistes de leurs cachettes, telles que des collections de timbres, des tableaux de maîtres et des diamants. L’attitude fière et arrogante des personnages, qui se vantent de la sécurité de leurs cachettes et se moquent des tentatives de contrôle, renforce l’aspect satirique de l’ensemble. Enfin, l’article se termine sur une note ironique avec la réaction des personnages à l’annonce d’un nouvel emprunt par le gouvernement, exprimant leur satisfaction quant à la possibilité d’utiliser ces emprunts comme de nouvelles cachettes pour leurs richesses.