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N° 1270 du Canard Enchaîné – 24 Janvier 1945

N° 1270 du Canard Enchaîné – 24 Janvier 1945

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L’article M. Pleven inaugure la politique de charité par A. Breffort, publié le 24 janvier 1945 dans Le Canard Enchaîné, utilise l’ironie pour critiquer la politique économique et sociale française de l’époque. À travers une intervention fictive du ministre des Finances, M. Pleven, l’auteur se moque de la proposition de charité envers les riches trafiquants et spéculateurs.

L’auteur commence par souligner l’intention du gouvernement d’officialiser un mouvement de charité qui traverse le pays, hésitant en raison de certaines contraintes. M. Pleven intervient en admettant que, bien que la charité puisse être inappropriée dans certains domaines, elle est essentielle dans le domaine financier. Il présente un discours empreint d’ironie, soulignant que ceux qui estiment que l’argent des autres est le plus précieux des biens ne devraient pas être jugés, car la République ne fait pas de procès d’opinion.

Le ministre fait alors un aveu dramatique : après avoir observé les riches trafiquants et spéculateurs, il en déduit que « l’argent ne fait pas le bonheur. » Cette révélation, pourtant évidente, est présentée comme une vérité lumineuse et effrayante, bouleversant les membres du Conseil. M. Pleven poursuit en évoquant l’existence difficile de ces riches individus, décrivant leurs vies remplies de subterfuges, de négociations secrètes, et d’angoisses permanentes. Il humanise ces personnes, les dépeignant presque comme des martyrs de leur propre richesse.

L’article tourne ensuite à la satire lorsqu’il décrit les mesures financières prises par le gouvernement. Les ordres donnés aux services de police pour informer les milieux de Bourse des rafles, la déclaration obligatoire des avoirs à l’étranger sous peine de réprimande, et la demande de papier pour les journaux afin de couvrir les débats financiers, sont autant de critiques acerbes des politiques inefficaces et complaisantes.

Enfin, Breffort termine en soulignant l’importance de la presse pour maintenir un discours critique, utilisant l’exemple de l’Affaire Petiot pour illustrer les rebondissements inévitables de la politique économique. L’article, à travers son ton satirique, dénonce les injustices sociales et économiques de l’après-guerre, critiquant les décisions gouvernementales mal orientées et inefficaces. En ridiculisant la prétendue charité envers les riches, Breffort met en lumière les inégalités et l’absurdité des politiques de l’époque.

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