N° 1294 du Canard Enchaîné – 11 Juillet 1945
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Dans l’article On n’a, en somme, que l’embarras du choix par R. Tréno, publié dans Le Canard Enchaîné le 11 juillet 1945, l’auteur traite avec humour et sarcasme le référendum constitutionnel prévu pour le 14 octobre. Le ton est critique et ironique, mettant en lumière l’absurdité perçue des choix offerts aux Français.
L’auteur commence par exprimer une clarté apparente dans les décisions à prendre, mais il se moque des « mauvais esprits » qui pourraient être sceptiques. Le référendum est présenté comme une décision entre deux styles de gouvernance : « la cuisine de la IIIe République » ou celle « du mess des officiers », symbolisant respectivement un retour à l’ancien régime parlementaire ou une nouvelle forme de gouvernance plus autoritaire.
Tréno souligne l’ironie de la situation en expliquant que le peuple a le choix entre une forme de dictature et la Constitution de 1875, que l’on a largement dénigrée. Il critique la stabilité ministérielle, l’instabilité étant une caractéristique majeure de la République précédente. Selon lui, dans le nouveau système proposé, le gouvernement aurait le pouvoir de dissoudre la Chambre, inversant ainsi les rôles traditionnels.
Il mentionne aussi avec humour l’enthousiasme des Corses pour les élections fréquentes, suggérant que cela apporterait une prospérité sans précédent à cette région.
Enfin, l’article se termine par une note moqueuse envers des figures politiques comme Herriot, Jeanneney et Marin, les présentant comme des « vieux jetons » qui ont réussi à surprendre par leur capacité à influencer et à manipuler les événements actuels.
En résumé, cet article utilise le sarcasme pour critiquer le référendum constitutionnel, mettant en évidence l’absurdité des choix offerts et la manipulation politique en jeu.
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