Dans son article du 11 septembre 1946 intitulé « GRACE AU ‘CANARD’ Le problème constitutionnel est enfin résolu », R. Tréno du Canard Enchaîné aborde le débat constitutionnel en cours en France, qui était dans une impasse après le demi-échec de la proposition de M. Vincent Auriol. L’auteur explique que toutes les décisions prises par les partis étaient systématiquement contrecarrées par les vétos de Charles de Gaulle.

Le Canard Enchaîné propose une solution satirique et humoristique à ce problème : reconnaître officiellement Charles de Gaulle comme une « seconde Chambre » destinée à démolir ce que fait la première. Tréno suggère de nommer de Gaulle à ce rôle en tant que membre de haute assemblée. Cette proposition aurait été soumise à la commission, qui l’aurait adoptée à l’unanimité.

Selon cette solution, une « Chambre des députés » et une « Chambre de Charles de Gaulle » seraient établies, connectées par un téléférique. Les députés et de Gaulle seraient responsables de l’élection du chef de l’État. Tréno ajoute que la Chambre des députés siégerait au Palais-Bourbon tandis que de Gaulle se trouverait dans la tour Eiffel. L’article se termine en prévoyant que cette nouvelle constitution remporterait un succès éclatant au prochain référendum.

Cet article reflète le ton satirique et ironique du Canard Enchaîné, qui critique les blocages politiques et propose une solution absurde pour souligner l’inefficacité des débats constitutionnels de l’époque.

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