N° 137 du Canard Enchaîné – 12 Février 1919
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Après la séance de la Chambre CHEZ M. FERNAND DAVID, DÉPUTÉ RURAL, par Henri Béraud
Cet article satirique se moque des politiciens, en particulier de M. Fernand David, député rural, et de son discours après une séance parlementaire. M. David est dépeint comme un personnage excentrique et opportuniste, plus préoccupé par sa réélection que par le bien-être communauté. Son amendement visant à fixer les prix du beurre pour les « rupins exclusivement » est tourné en dérision pour son absurdité et son égoïsme manifeste. L’article souligne l’ironie de la politique, où les politiciens semblent plus intéressés par leur propre intérêt que par celui de leurs électeurs. La manipulation des électeurs est également soulignée, avec M. David se vantant de son discours comme un moyen de garantir leur soutien sans vraiment travailler pour leur bien-être. La caricature de M. David est renforcée par son attitude anti-Parisienne et sa préférence pour les électeurs ruraux, qu’il considère comme plus authentiques. Son mépris envers les habitants de la capitale est présenté comme une stratégie pour renforcer son image de défenseur des intérêts provinciaux. Enfin, l’article se conclut par une anecdote comique sur la confrontation de M. David avec un autre député, soulignant les rivalités internes au parlement et ajoutant une touche légère à la satire politique.
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