N° 1372 du Canard Enchaîné – 8 Janvier 1947
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Dans cet éditorial intitulé « J’Y CROIS… » R. Tréno adopte un ton sarcastique pour critiquer les récentes augmentations de prix décidées par M. André Philip. Il commence par mentionner deux photos de Philip publiées dans le journal précédent : une avant les augmentations où Philip semble triste, et une après où il sourit. Tréno suggère que ces augmentations, malgré leur impact négatif sur le public, ont amusé Philip.
Il se moque de la manière dont Philip a présenté ces hausses, comme si elles étaient des réductions, et critique la créativité cynique de Philip par rapport à d’autres responsables, notamment M. de Menthon, pour qui une telle manœuvre serait impensable. Tréno souligne l’absurdité de qualifier une augmentation massive des tarifs de « basse », illustrant ainsi le décalage entre le discours officiel et la réalité vécue par les citoyens.
Tréno exprime ensuite sa propre conviction et celle de ses collègues du Canard Enchaîné que faire baisser les prix est non seulement possible, mais nécessaire. Il affirme leur foi en la capacité de la France à subvenir aux besoins de sa population, malgré la diminution de cette dernière depuis 1939. Il critique implicitement ceux qui détiennent des richesses et qui pourraient contribuer davantage sans pressurer les travailleurs ordinaires. Il évoque également la capacité de la France à fournir des logements, du vin, et des biens essentiels à tous ses citoyens, à condition que certains acceptent de limiter leurs propres excès.
Enfin, Tréno conclut en affirmant sa croyance en une gestion plus équitable des ressources et des soldats, soulignant que la résolution des problèmes économiques et sociaux de la France ne nécessite qu’une volonté politique et un partage plus juste des richesses.
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