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N° 1383 du Canard Enchaîné – 23 Avril 1947

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« Cinéma – le Canard à New York – Monsieur Verdoux ou CHARLOT CONTRE MONSIEUR TOUT-LE-MONDE » par Donald Ducky, publié dans Le Canard Enchaîné le 23 avril 1947, offre une critique approfondie du film « Monsieur Verdoux » de Charlie Chaplin. Le texte met en lumière la transformation radicale de Chaplin, qui abandonne son célèbre personnage de Charlot pour incarner un personnage beaucoup plus sombre et complexe.

Donald Ducky commence par signaler que dans « Monsieur Verdoux », Chaplin se détourne de Charlot, son personnage emblématique, pour jouer un homme élégant et cynique. Monsieur Verdoux, un ancien caissier au chômage, devient tueur en série pour subvenir aux besoins de sa famille. Il épouse des femmes riches qu’il assassine ensuite pour leur argent. Ce changement de registre est significatif et marque une rupture avec l’image traditionnelle de Chaplin.

Le critique observe que bien que le film contienne des moments comiques, l’humour est noir et l’atmosphère générale est marquée par l’amertume. Par exemple, les tentatives de Verdoux pour tuer une de ses épouses se transforment en scènes burlesques, mais ces moments sont rares. L’essentiel du film est empreint de cynisme et de désillusion, montrant un monde où les gens sont souvent présentés comme laids, avides et querelleurs.

Le personnage de Monsieur Verdoux lui-même est décrit comme le plus éthique dans ce monde cynique, malgré ses crimes. Chaplin utilise ce personnage pour faire une critique acerbe de la société, notamment en dénonçant la guerre et les meurtres de masse. Lors de son procès, Verdoux justifie ses actes en soulignant que ses crimes individuels sont insignifiants comparés aux atrocités commises par les gouvernements et les militaires.

Donald Ducky souligne également la réaction des critiques américains, souvent incapables de reconnaître la profondeur et la gravité du film, préférant se concentrer sur l’absence du personnage de Charlot. La critique américaine ne semble pas saisir que « Monsieur Verdoux » est une expression du désespoir personnel de Chaplin face à la société contemporaine.

Enfin, l’article aborde la persécution de Chaplin par la société américaine, soulignant l’hostilité qu’il subit de la part des bigots, des chauvins et des imbéciles sans talent. Les questions posées à Chaplin lors des conférences de presse montrent à quel point il est attaqué pour ses croyances et sa vie personnelle, transformant ces conférences en véritables tribunaux de l’opinion publique.

L’article de Donald Ducky présente donc « Monsieur Verdoux » comme une œuvre audacieuse et désespérée, reflétant l’amertume de Chaplin face à un monde qu’il perçoit comme profondément corrompu et hypocrite. Chaplin, à travers Verdoux, critique une société où les véritables criminels ne sont pas toujours ceux qui sont jugés et condamnés.

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