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N° 1385 du Canard Enchaîné – 7 Mai 1947

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L’article « L’AFRIQUE ? M. AURIOL n’en est pas encore revenu ! ET LE DERNIER CONSEIL DES MINISTRES S’EST TENU COMME À NATITINGOU » par R. Tréno, publié dans Le Canard Enchaîné le 7 mai 1947, est une satire piquante de l’obsession apparente du président Vincent Auriol pour l’Afrique après son retour de voyage. Tréno se moque des impressions laissées par ce voyage exotique et de la manière dont elles semblent avoir imprégné l’atmosphère politique à l’Élysée.

Le président Auriol, décrit comme étant encore mentalement absorbé par son voyage en Afrique malgré son retour physique en France, évoque sans cesse ses aventures africaines. Tréno caricature cette fixation en illustrant des scènes exotiques et absurdes qui auraient contaminé la routine présidentielle et les procédures gouvernementales. Par exemple, l’échange entre Auriol et son huissier « Toulousain et s’appelle Durand » sur la sagaie du chef bambo-bambo donne le ton comique et absurde de l’article.

Le texte devient encore plus farfelu en décrivant les jardins de l’Élysée transformés en jungle africaine avec des baobabs et des palmistes, et les huissiers accueillant les visiteurs dans une tenue excentrique, imitant des chefs de tribus africaines. Ces images extravagantes visent à souligner le décalage entre les préoccupations réelles de la France d’après-guerre et les distractions perçues de son président.

La satire culmine avec la description du conseil des ministres, présenté comme une parodie grotesque d’un rituel tribal africain. Les ministres sont dépeints dans des positions ridicules, avec André Philip marchant sur les mains, et le président Auriol trônant sur une « sultane » avec les attributs d’un chef tribal. La caricature du « grand sorcier Ramadier » dansant autour de totems représentant l’opposition ajoute une couche supplémentaire d’absurdité et de critique politique.

En fin de compte, l’article tourne en dérision les tentatives des dirigeants français de paraître sérieux et compétents dans un contexte de ravitaillement et de difficultés économiques post-guerre. La citation finale, « Ils n’ont pas de bœufs, qu’ils mangent de la gazelle ! », parodie célèbre « Qu’ils mangent de la brioche ! » attribuée à Marie-Antoinette, et souligne l’ironie et le désespoir de la situation. Tréno utilise l’humour noir et l’absurde pour dénoncer l’écart entre les préoccupations des dirigeants et les réalités du peuple français.

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