N° 1393 du Canard Enchaîné – 2 Juillet 1947
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Un « MAC » à la redresse… Le gendarme c’est la liberté !
Dans cet article paru le 2 juillet 1947 dans Le Canard Enchaîné, R. Tréno critique avec sa plume acérée la situation politique et économique en France. Il utilise un ton satirique pour dépeindre les efforts des politiciens et d’autres figures publiques cherchant à résoudre les crises en cours.
Tréno commence par souligner le ras-le-bol général des Français, accablés par les problèmes économiques et sociaux. Il remarque toutefois que les hommes de bonne volonté ne manquent pas et sont prêts à proposer des solutions. Il cite le Général de Gaulle, qui prône la stabilité comme remède à la crise. De Gaulle, dans sa vision, estime que pour aller mieux, il faut d’abord être malade, ce qui est une manière ironique de dire que les épreuves sont nécessaires pour un renouveau.
Le Premier ministre Paul Ramadier propose une nouvelle expérience avec le blocage des prix et des salaires. Tréno trouve cette idée intéressante mais doute de son efficacité. Tréno exprime que la sympathie du public irait plutôt à une troisième figure, le gendarme Guillaume. Ce dernier, selon l’auteur, pourrait prendre le pouvoir et régler tous les problèmes en un rien de temps, mettant fin aux grèves et aux déficits budgétaires. En somme, Tréno dépeint une France en pleine tourmente, où les solutions proposées semblent aussi improbables les unes que les autres. Son ton satirique met en lumière l’absurdité de la situation et le désespoir des citoyens face à des politiques inefficaces.
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