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N° 1398 du Canard Enchaîné – 6 Août 1947

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Dans cet article intitulé « L’affaire Combes rebondit, QUATRE RELIGIEUX expulsés sans préavis de la Santé », Jean-Paul Lacroix nous propose une satire mordante sur une nouvelle vague d’anticléricalisme en France. Avec son style caractéristique, l’auteur parodie les expulsions de quatre religieux de la prison de la Santé, transformant cet événement en une farce politique et judiciaire.

L’humour de Lacroix se manifeste dès le début lorsqu’il rappelle les incidents de 1905, suggérant que l’anticléricalisme aurait dû être une affaire du passé. En jouant sur les mots, il compare les ordres religieux chassés de leurs monastères à des prisonniers expulsés de leurs cellules, évoquant une « Grande Etole » avec une ironie mordante. Cette juxtaposition inattendue des lieux saints et des prisons souligne le ridicule de la situation.

L’auteur continue en relatant l’expulsion brutale des quatre religieux, les R.P.  Olphe Gaillard, O’Connor, Tenneson et Monnier, avec une touche dramatique exagérée. Il utilise l’image grotesque des religieux implorant pour un dernier « petit lai » avant d’être menacés par une explosion d’harmonium pour ajouter à l’absurdité de l’événement.

L’humour se poursuit avec la mention des contributions des ordres religieux à la société, comme la chartreuse et la bénédictine, transformant une discussion sérieuse sur l’expropriation en une plaisanterie sur les liqueurs célèbres.

Lacroix fait également allusion à une réaction attendue du Vatican, prête à lancer une bulle d’excommunication, tout en ridiculisant la détermination des autorités françaises à poursuivre leur campagne anticléricale jusqu’en 1918. Il joue sur le contraste entre la gravité de l’excommunication et la bureaucratie impassible des autorités françaises.

Le clou de la satire est atteint lorsqu’il relate une rencontre avec les quatre religieux dans un restaurant. Leur discours mélangeant défi et humour noir, notamment avec la référence au ministre de la Justice André Marie et le jeu de mots « Bien dire et Lucifer », montre bien leur résilience et leur ironie face à leur situation.

En somme, Jean-Paul Lacroix utilise un ton moqueur et une caricature appuyée pour critiquer les mesures anticléricales des autorités françaises, tout en offrant une lecture divertissante et satirique de cet événement.

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Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

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