N° 1401 du Canard Enchaîné – 27 Août 1947
N° 1401 du Canard Enchaîné – 27 Août 1947
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L’article « R.P.F. contre M.R.P. Le général supprime les deux églises de Colombey » par R. Tréno est une satire mordante qui se moque des tensions politiques entre le Rassemblement du Peuple Français (R.P.F.) de De Gaulle et le Mouvement Républicain Populaire (M.R.P.). Tréno utilise l’humour pour souligner l’absurdité de ces conflits.
Le texte commence par une déclaration fictive de De Gaulle qui décide de supprimer les deux églises de Colombey-les-Deux-Églises, transformant la ville en « Colombey-Tout-Court ». C’est une façon d’exagérer la séparation entre l’État et l’Église, un sujet sensible en France. La phrase « Le sabre s’est séparé du goupillon » illustre cette division avec une ironie mordante.
Les descriptions des actions du R.P.F. et des réactions du M.R.P. sont grotesques et caricaturales, notamment quand les forces de De Gaulle attaquent les églises en criant « A bas la calotte ». Tréno se moque de l’anticléricalisme en exagérant les comportements et les discours des protagonistes.
L’humour continue avec la mention des prêtres chantant « Nous n’irons pas à ton enterrement, t’es pas un frère », une façon de ridiculiser les excommunications et les querelles religieuses. La critique des dépenses militaires est subtile mais présente, avec la mention de la possible réduction des crédits militaires par le ministre des Finances, une pique contre l’armée et ses dépenses.
En résumé, l’article est une critique acerbe des tensions entre De Gaulle et les chrétiens-démocrates, utilisant l’exagération et le ridicule pour dénoncer l’absurdité des conflits politiques et religieux de l’époque. Tréno pointe du doigt l’hypocrisie et la folie des extrêmes, tout en rappelant les véritables enjeux : la lutte pour le pouvoir et l’influence en France.
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