L’article de Jean-Paul Lacroix intitulé « Un liquide rouge sortait du pressoir : C’ÉTAIT DU VIN ! », est une satire joyeusement absurde des vendanges et de la découverte du vin. Sous couvert de raconter une incroyable découverte, l’article se moque des découvertes sensationnalistes et de la bureaucratie française.

Lacroix joue sur le contraste entre la banalité du vin dans une région viticole et la manière dramatique avec laquelle la découverte est présentée. Les réactions des personnages – stupéfaits par le fait que du vin sorte d’un pressoir – sont volontairement exagérées, soulignant le ridicule de la situation. Les phrases comme « Non ? Du vin ! » et « Faudrait pas nous prendre pour des caves » accentuent le ton comique.

Lacroix laisse entendre que même une découverte aussi évidente que celle-ci serait immédiatement récupérée par le gouvernement pour créer une nouvelle administration, celle des « Vins et Forêts ». Cette idée pointe la propension de la bureaucratie française à créer des structures administratives pour tout et n’importe quoi, souvent de manière inefficace. L’auteur propose même que les habitants des villes puissent boire jusqu’à « deux litres par trimestre », une absurdité qui renforce l’idée d’une administration déconnectée de la réalité.

À travers l’humour et l’absurde, l’article dénonce la tendance à sur-dramatiser des événements banals et à répondre par une bureaucratisation excessive. La satire de Lacroix est un clin d’œil ironique à la complexité administrative française et à l’absurdité que peuvent parfois atteindre les annonces gouvernementales.

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