Dans cet article intitulé « On n’est pas bons », Yves Grosrichard critique de manière acerbe les politiques fiscales du gouvernement français de l’époque. Il aborde la nouvelle mesure fiscale imposant aux contribuables de payer une avance égale aux trois quarts de leurs impôts de l’année précédente avant le 1er novembre. Cette mesure est présentée comme une tentative désespérée du gouvernement pour récupérer des fonds, malgré la situation économique difficile des citoyens.

Grosrichard utilise un ton sarcastique pour souligner l’absurdité de la situation. Il liste les prix exorbitants des produits de base comme le pain, le lait et la viande, et suggère que le gouvernement demande toujours plus aux citoyens sans rien offrir en retour. La fixation de la date d’échéance au 1er novembre, qu’il surnomme « la fête des Fossoyeurs », renforce le sentiment de désespoir et de frustration ressentis par les contribuables.

L’auteur accuse le gouvernement de demander un « chèque en blanc », insinuant que l’argent des contribuables pourrait être utilisé de manière irresponsable ou opaque. Il souligne l’incertitude du gouvernement quant à sa direction future, tout en exigeant des fonds supplémentaires des citoyens. Cette critique est renforcée par le fait que les élections approchent, ce qui ajoute une couche de cynisme à la situation, car les électeurs ne savent pas pour qui leur argent sera finalement utilisé.

Grosrichard conclut en exprimant un sentiment de lassitude et de résignation, tout en soulignant l’ironie de la situation où les citoyens sont continuellement sollicités pour des « versements » sans fin. Cette critique mordante met en lumière les frustrations des Français face aux politiques fiscales de l’époque et leur sentiment d’impuissance face à un gouvernement perçu comme inefficace et insensible à leurs difficultés économiques.