N° 1429 du Canard Enchaîné – 10 Mars 1948
N° 1429 du Canard Enchaîné – 10 Mars 1948
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Dans cet article humoristique intitulé « En état d’alerte pieuse, Charles attend… », Yves Grosrichard, envoyé spécial du Canard Enchaîné, relate avec une ironie mordante l’attente nerveuse et comique du général de Gaulle et de ses partisans à Colombey-les-Deux-Églises après que de Gaulle ait déclaré à Compiègne être prêt à reprendre le pouvoir si on le lui demandait. Trois jours se sont écoulés sans aucun appel, provoquant une atmosphère de tension palpable.
Les communications téléphoniques sont surveillées de près, Jacques Soustelle et M. Capitant vérifiant les fiches et connexions, tandis que les employées des postes dorment sur place pour ne manquer aucun appel. André Diethelm, posté en haut du clocher, guette les messagers potentiels.
Une fausse alerte survient lorsqu’un militaire se présente, mais il ne vient que pour toucher un prêt, ce qui provoque un quiproquo et son renvoi immédiat. Le texte décrit ensuite les figures politiques présentes, comme Giaccobbi et Baumel, qui tuent le temps en rangeant leurs affaires. Grosrichard conclut avec une note de dérision, évoquant le prochain discours de de Gaulle avec le thème « Alors, on n’appelle plus ici ? ».
L’article, publié le 10 mars 1948, critique la mise en scène et l’impatience de l’entourage de de Gaulle, soulignant l’absurdité de la situation et leur préparation anxieuse pour un appel qui ne vient pas.
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