N° 1440 du Canard Enchaîné – 26 Mai 1948
N° 1440 du Canard Enchaîné – 26 Mai 1948
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L’article « Après le bla-bla-blâme de l’Église d’Écosse, Tout est prêt pour le prochain voyage de Leurs Altesses ! » par Yves Grosrichard, est une satire mordante de la réaction de l’Église presbytérienne d’Écosse à la visite de la princesse Elizabeth et de son époux à Paris. L’Église a condamné la manière dont le couple royal a passé son dimanche, qualifiant leurs activités de scandaleuses.
Grosrichard utilise l’humour et l’ironie pour critiquer à la fois l’Église et les attentes souvent irréalistes imposées aux membres de la famille royale. Il propose un programme fictif et absurde pour la prochaine visite dominicale du couple royal à Paris, afin de satisfaire les « consciences bien-pensantes ». Ce programme est ridiculement strict et austère, avec des activités telles que des cérémonies au temple, des visites de cimetières et de dépôts d’eau minérale, des conférences ennuyeuses, et des repas frugaux.
La description des repas, par exemple, avec des plats tels que « Soupe au corbeau » et « Poires curé », accentue le caractère austère et inhospitalier du programme. La liste d’activités inintéressantes et moroses, comme la visite d’une exposition sur l’aspirine et une séance solennelle à l’Académie, vise à souligner l’absurdité des critiques initiales et à montrer à quel point il est impossible de satisfaire tout le monde.
Grosrichard se moque également de la préparation fébrile et excessive pour accueillir le couple royal selon ce programme. Il mentionne les efforts des manufactures de soutanes, des bars qui adoptent des couleurs sombres, et des entreprises de pompes funèbres qui offrent leur aide, ce qui renforce le caractère ridicule de la situation. La mention de la police arrêtant tous les individus « louches » et envoyant des invitations spéciales aux presbytes ajoute une couche supplémentaire de satire, suggérant une société obsédée par le contrôle et la moralité.
En conclusion, cet article utilise l’ironie et l’humour pour critiquer les réactions puritaines et les attentes démesurées envers les membres de la famille royale. Il souligne l’absurdité de certaines critiques et propose une alternative satirique pour démontrer l’impossibilité de satisfaire toutes les exigences morales et sociales.
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