L’article satirique intitulé « La Ligue des civils de 2ème classe » par Henri Béraud

met en scène un personnage fictif, Binet-Valmer, qui fonde une organisation appelée la « Ligue des chefs de sections » dans le but de maintenir les structures hiérarchiques de la guerre dans la vie civile. L’auteur ridiculise cette initiative en soulignant le caractère absurde de vouloir transposer la discipline militaire dans la société civile après la fin de la guerre. Béraud utilise l’ironie pour critiquer l’idée de Binet-Valmer en suggérant que les démobilisés aspireraient à revivre les contraintes et les hiérarchies de la guerre dans leur vie quotidienne. Il souligne le contraste entre les conditions militaires et civiles, mettant en lumière le caractère inapproprié et ridicule d’une telle proposition. L’article se termine par une invitation sarcastique à Binet-Valmer à s’impliquer dans des activités plus appropriées, comme rejoindre des équipes contre-révolutionnaires au parc Saint-Maur. Béraud conclut en annonçant la fondation d’une organisation fictive, la « Ligue des civils de classe », comme une parodie de la proposition de Binet-Valmer. Dans l’ensemble, l’article se moque de manière subtile des tentatives de certains individus de prolonger les structures militaires dans la vie civile et souligne le besoin d’adaptation à un environnement différent après la fin de la guerre.