N° 1464 du Canard Enchaîné – 10 Novembre 1948
N° 1464 du Canard Enchaîné – 10 Novembre 1948
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L’article intitulé « La baisse des prix prend des proportions catastrophiques » publié dans Le Canard Enchaîné du 10 novembre 1948, aborde avec une ironie caractéristique les conséquences inattendues de la chute rapide des prix des denrées alimentaires et d’autres biens en France. Le texte se moque de la situation où, malgré la baisse des prix, les commerçants et les consommateurs se trouvent dans une situation difficile et paradoxale.
Le journaliste Yves Grosrichard souligne que le prix du kilo de bœuf, qui semblait stabilisé à 1 franc 45, a chuté à 0 franc 95, et que d’autres produits comme les œufs et le poulet sont également touchés par cette déflation. Cependant, cette baisse des prix n’est pas bénéfique pour tout le monde : elle conduit à des pratiques commerciales douteuses, les commerçants étant obligés de vendre à perte ou d’offrir des promotions désespérées pour attirer les clients.
L’article critique la lenteur et l’inefficacité des autorités publiques à réagir face à cette situation. Bien que certaines mesures aient été prises, telles que la répression des baisses de prix illicites, Grosrichard déplore la timidité de ces actions et appelle à des interventions plus énergiques pour stabiliser le marché. Parmi les mesures envisagées, il mentionne la répression des baisses licites, le remplacement de la taxe à l’abattage par une taxe au relevage, et l’instauration de clients-témoins pour surveiller les prix.
L’article se termine en dénonçant les conséquences absurdes et parfois draconiennes de la répression économique, comme dans le cas d’un client qui s’est fait punir sévèrement pour avoir tenté de négocier un prix inférieur en douce. Grosrichard critique ainsi la situation kafkaïenne où les mesures censées réguler le marché aboutissent à des résultats oppressifs et contre-productifs.
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