La nappe est mise…Dans la trizone des pétroles tunisiens, la France exploite le cap Bon (d’essence) – L’article satirique de Gabriel Macé commente sur l’exploitation pétrolière en Tunisie, en particulier au cap Bon. Macé utilise un ton ironique pour se moquer de la situation où les Français, avec l’aide de leurs alliés anglais et américains, exploitent les gisements pétroliers tunisiens. Il mentionne que la Tunisie est divisée en trois zones d’exploitation : une zone est gérée par la compagnie britannique Shell, une autre par les Américains de Gulf Oil, et la troisième par une société française.

Macé fait un jeu de mots avec le terme « trizone » pour décrire cette division de l’exploitation pétrolière, rappelant la division de l’Allemagne de l’après-guerre. Il critique aussi les ambitions limitées de la Shell en Tunisie, reflétées par l’utilisation du terme « réduit de Kairouan », suggérant une exploitation modeste ou rétrécie.

L’article se moque également de la présence américaine en Afrique du Nord, les décrivant comme des amateurs plus préoccupés par des activités comme le golf que par une exploitation sérieuse. Il ironise sur l’inutilité des investissements, évoquant des Buicks inutilisées et un manque d’efficacité, contrastant avec l’attente d’une exploitation pétrolière productive.

Macé conclut en décrivant de façon humoristique l’apparence d’une usine pétrolière à l’activité frénétique, mais qui n’est en fait qu’une façade pour produire de l’essence en petites quantités. Il souligne l’absurdité de la situation, où une production minimale est entourée d’une prétendue importance stratégique et économique.

En somme, l’article utilise l’humour et l’ironie pour critiquer la politique coloniale française en Tunisie et la coopération internationale dans l’exploitation des ressources locales, tout en se moquant des prétentions des puissances coloniales à des opérations sophistiquées et productives.