Enfin ! la paix est signée au Viet-Nam, il ne reste plus qu’à mettre fin aux hostilités – par R. Tréno – L’article utilise un ton satirique pour commenter l’annonce de la fin de la guerre au Vietnam. Selon l’article, la paix est « officiellement » signée, et il ne resterait plus qu’à « mettre fin aux hostilités », soulignant ainsi l’absurdité de l’annonce. Le texte souligne la contradiction entre la proclamation de paix et la réalité des hostilités encore en cours, où des « bandes de jeunes gens » continuent à échanger des coups de feu pour célébrer « l’heureux événement ».

L’auteur évoque un télégramme du président français Auriol à Bao Daï, affirmant que « plus rien ne s’oppose à l’instauration de la paix ». Cependant, l’article tourne en dérision cet optimisme en décrivant des scènes de célébrations absurdes, y compris des feux de joie dans des villages réduits en cendres.

L’auteur fait aussi référence à un discours de Bao Daï dans lequel il annonce l’indépendance du Vietnam, mais de manière ironique, le contexte montre que cette indépendance est toute relative. Le texte mentionne également des mesures symboliques comme l’octroi de médailles et d’augmentations, tournées en ridicule par l’auteur pour souligner leur inutilité face à la situation réelle.

Les réactions en France sont également critiquées : l’annonce de la paix est suivie par une discussion sur l’augmentation des crédits militaires pour couvrir les frais de guerre, renforçant l’idée que la paix annoncée n’est qu’une façade.

L’article conclut en se moquant de l’émission d’un mandat d’arrêt contre Ho Chi Minh, le qualifiant de « stupide bouderie », et dépeint de manière absurde l’envoi de divisions de police pour l’arrêter, soulignant l’irréalisme et l’hypocrisie des actions françaises au Vietnam.