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N° 1509 du Canard Enchaîné – 21 Septembre 1949

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AU CONGRES DE BORDEAUX, La médecine fait un pas de géant

C’est avec la sympathie la plus vive que nous avons suivi, depuis notre observatoire habituel du “Vieux Saumur”, les débats édifiants du Congrès national des médecins amis du vin de France, qui s’est tenu ces jours-ci à Bordeaux.

Inutile de préciser que, dorénavant, nous nous ferons tous soigner, au “Canard”, même à titre préventif, par le docteur Eyland, qui n’a pas hésité à affirmer que le vin est “le moins nocif des aliments existants” et que “tout travailleur doit en absorber d’un demi-litre à un litre et demi par jour”. Ceci, bien sûr, pour les cas ordinaires.

Lorsque les malades sont dans un état grave, il est recommandé, évidemment, de doubler ou de tripler la ration.

Toujours est-il que, après nous être fait porter pâles auprès de notre rédacteur en chef, nous nous sommes tous présentés à la consultation du brave docteur Eyland.

Robert Danger, le plus atteint de l’équipe – il souffre d’une hypertricose palmaire carabinée – suit depuis huit jours un traitement des plus sévères. Toutes les dix minutes, il doit absorber un verre à dégustation de Juliénas et se gargariser, matin et soir, avec du Châteauneuf-du-Pape de derrière les bocaux.

C’est dur, mais que ne ferait-on pas pour recouvrer la santé !

Gabriel Macé, qui a des troubles inquiétants de la vésicule biliaire, est sorti du cabinet du médecin avec cette ordonnance, qu’il s’est empressé de faire exécuter à la pharmacie du Cadran : “Prendre à jeun huit décilitres de Meursault et, avant chaque repas, trois verres de Saint-Emilion 1943. Pendant le repas, ingurgiter à fortes doses du Sauternes 1929 et du Pouilly 1946.”

Henri Monier, qui, durant ses vacances, avait un peu trop forcé sur le Vittel-fraise, s’est vu prescrire une cure de désintoxication graduelle au Monbazillac. Son état s’améliore de jour en jour. Il entrera bientôt en convalescence et nous espérons qu’il se rétablira tout à fait à Nuits-Saint-Georges où il a déjà retenu une cave confortable.

Quant à Jean-Paul Lacroix, qui dépérissait à vue d’œil, sa guérison semble assurée depuis qu’il se fortifie, avec une docilité exemplaire, au Chablis et au Graves. Il titube allègrement et a repris des forces à tel point que les réverbères les plus solides du quartier n’ont qu’à bien se tenir.

Reste à savoir si la Sécurité sociale prendra en charge les ardoises en souffrance.

Roger Salardenne

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (5€)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
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Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.