MECOMPTES DES MILLE ET UNE NUITS, Il n’y a pas seulement des coupures de courant – Dans l’article de R. Tréno, publié dans Le Canard Enchaîné du 9 novembre 1949, l’auteur utilise un ton ironique et humoristique pour commenter les diverses « coupures » qui affectent la vie quotidienne et politique en France à l’époque.

Il commence par évoquer une petite boutique surnommée « Père Coupe-Toujours », utilisant cette image pour introduire M. Robert Lacoste, ministre responsable des nombreuses coupures de courant. L’auteur tourne en dérision la situation en comparant ces coupures électriques à des événements bibliques, suggérant qu’elles sont devenues une norme dans la vie des citoyens.

Tréno passe ensuite à d’autres types de coupures, y compris des coupures judiciaires, faisant référence à des révisions de procès en cours à Madagascar et soulignant l’absurdité des décisions de justice en fonction des intérêts politiques du moment. Il mentionne également des « coupures » économiques, comme l’augmentation du prix du charbon et la diminution de la paye des travailleurs.

En conclusion, l’auteur étend la métaphore des coupures pour critiquer le gouvernement, insinuant qu’il est incapable de gérer le pays de manière cohérente et responsable.