N° 1529 du Canard Enchaîné – 8 Février 1950
N° 1529 du Canard Enchaîné – 8 Février 1950
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L’article de R. Tréno, intitulé « Lettre ouverte à Van Duc Pong, Vietnamien moyen », illustre de manière satirique la complexité des relations franco-vietnamiennes en pleine guerre d’Indochine. R. Tréno s’adresse à un personnage imaginaire, Van Duc Pong, représentant un Vietnamien ordinaire. Il le compare aux « Dupont » et « Durand » français, avec leurs préoccupations quotidiennes similaires malgré des contextes géopolitiques différents. Tréno rappelle qu’il avait déjà écrit une « lettre ouverte à Ho Chi Minh » en 1947, époque à laquelle la guerre du Vietnam n’avait pas encore pris toute son ampleur aux yeux de l’opinion publique française.
Le texte met en évidence l’ironie de la situation actuelle du Vietnam en 1950, où deux camps se disputent le contrôle du pays : les partisans de l’empereur Bao Dai et ceux de la République, soutenue par Ho Chi Minh. R. Tréno tourne en dérision les diplomates et les puissances étrangères qui se disputent l’influence sur le Vietnam. Il fait également allusion aux ambitions géopolitiques des puissances occidentales et soviétiques, suggérant que Van Duc Pong est un simple pion dans un jeu de pouvoir plus vaste.
L’article se termine sur un ton amer, en indiquant que les Vietnamiens se croyaient « reconnus » après leur indépendance, mais que la vérité est tout autre. Tréno souligne le fait que, malgré les proclamations d’indépendance, les Vietnamiens restent pris dans un conflit qui échappe à leur contrôle, tout comme les Français.
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