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N° 1541 du Canard Enchaîné – 3 Mai 1950

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L’article intitulé « En cette bonne ville d’Augsbourre, le Gestapère tranquille nous parle du procès Hardy » est une satire de la part de Yves Grosrichard, publié dans Le Canard Enchaîné du 3 mai 1950. Il fait référence au procès de René Hardy, accusé de trahison envers la Résistance et d’avoir livré Jean Moulin à la Gestapo. Hardy avait été acquitté lors d’un premier procès en 1947, mais la réouverture de son dossier avait suscité de nombreuses polémiques.

Le titre de l’article évoque la juxtaposition ironique entre un « Gestapère tranquille » (Klaus Barbie, sous le pseudonyme fictif de « M. Barbier »), et le procès de Hardy, en cours à ce moment-là. Barbie, qui avait échappé à la justice et vivait incognito en Allemagne à cette époque, est présenté de manière caricaturale comme un personnage nonchalant, moqueur de la justice et se vantant de ses actes passés.

Le procès Hardy, deuxième du nom, est une affaire judiciaire majeure de la période d’après-guerre en France. René Hardy, membre de la Résistance, avait été accusé de collaboration avec la Gestapo et notamment d’avoir permis l’arrestation de Jean Moulin. Les révélations autour de Klaus Barbie, ancien chef de la Gestapo de Lyon et responsable de la torture et la déportation de résistants, viennent amplifier la tension autour de ce procès. Hardy niait sa complicité, mais son comportement suspect, ainsi que les circonstances de l’arrestation de Moulin, ont poussé la justice à rouvrir le dossier.

L’humour mordant de Grosrichard se manifeste ici dans la façon dont il imagine une interview fictive de Klaus Barbie (sous le nom de « M. Barbier ») en tant que commerçant à Augsbourg. Il se moque de l’impunité apparente dont bénéficiaient des criminels de guerre nazis tout en critiquant l’ironie d’un procès intenté contre quelqu’un comme Hardy, qui n’avait pas joué un rôle aussi meurtrier que celui de Barbie.

L’article est plein de jeux de mots et de clins d’œil. L’expression « plan vert-de-gris » fait allusion à la couleur des uniformes de la Wehrmacht et de la Gestapo. Barbie, présenté ici comme un commerçant paisible, parle avec nonchalance de ses actes passés, se comparant à un quincailler, révélant la banalisation des crimes nazis.

Ce texte satirique utilise un ton volontairement absurde pour dénoncer l’injustice de l’époque, où certains collaborateurs étaient poursuivis alors que de grands criminels comme Barbie vivaient tranquillement en Allemagne, loin des tribunaux français.

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