L’article intitulé « Vive le roi ! Vive la reine ! » publié dans Le Canard Enchaîné du 24 mai 1950 fait un commentaire ironique sur le retour du comte de Paris, prétendant au trône de France, après des années d’exil. La décision de l’Assemblée nationale de lever cette interdiction est présentée avec sarcasme, suggérant que la France, pourtant républicaine, se retrouve à célébrer un roi. L’article souligne l’absurdité de la situation, notamment avec une comparaison humoristique entre les rois étrangers qui ne peuvent résider en France et le comte de Paris, héritier d’une monarchie disparue.

Le texte ironise également sur la visite de la reine Juliana des Pays-Bas, présentée comme un autre signe de cette étrange renaissance des monarchies sur le sol français. Le Canard se moque ouvertement du retour des figures royales et suggère qu’il s’agit d’un phénomène paradoxal dans une République. La France, qualifiée de « capitale Biscoëtre », semble rejouer les grands moments monarchiques avec l’arrivée simultanée de la royauté étrangère et le retour d’un prince français.

La réutilisation humoristique des termes comme « flirts et couronnes » et le jeu sur les expressions populaires renforcent cette ironie, en se moquant subtilement des tendances royalistes. Enfin, Le Canard souligne que même Georges Bidault, homme d’État de la République, fait sa révérence à ces dynasties royales, invitant les Français à suivre son exemple.

L’article exploite la contradiction d’un pays républicain qui, malgré sa volonté affirmée d’être débarrassé de la royauté, semble à nouveau sous le charme des couronnes européennes, au moins sur un ton moqueur.

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