N° 1546 du Canard Enchaîné – 7 Juin 1950
N° 1546 du Canard Enchaîné – 7 Juin 1950
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L’article d’Yves Grosrichard publié dans Le Canard enchaîné du 7 juin 1950, intitulé « La soudure est assurée par le comte de Paris décidé à faire son blé dans tous les partis », adopte un ton satirique et ironique pour commenter les ambitions politiques du comte de Paris, Henri d’Orléans, prétendant au trône de France. Ce dernier se positionne comme un « trait d’union » entre les différents partis politiques français, ce que l’auteur tourne en dérision en soulignant les contradictions évidentes de cette déclaration.
Le comte de Paris, dans une interview fictive où il se dit prêt à s’allier à tous, du Parti radical au Parti communiste, promet de s’adapter à chaque doctrine, une promesse vide soulignée par la satire de son engagement possible avec des figures aussi diverses que Clemenceau ou Staline. Cette volonté de plaire à tous, y compris au « petit père Combes », est moquée pour son opportunisme.
Grosrichard ironise aussi sur le souhait du comte de réunir les Français sous son aile, le présentant comme un candidat capable de rassembler tout le monde, tout en le comparant à un acteur de la Belle Époque, soucieux de rester dans les grâces du public.
Le ton ironique est maintenu jusqu’à la fin, où l’auteur évoque les épreuves que le comte devra surmonter pour s’assurer un retour politique dans une République française, déjà bien établie et guère encline à céder sa place à un prétendant royal. Ce texte souligne l’absurdité d’un retour monarchique dans la France républicaine, tout en pointant du doigt les divisions politiques du pays, exacerbées par la proximité des élections.
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