N° 1551 du Canard Enchaîné – 12 Juillet 1950
N° 1551 du Canard Enchaîné – 12 Juillet 1950
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L’article de Roger Salardenne, paru dans Le Canard enchaîné du 12 juillet 1950, intitulé « Sous le signe du Goddet – Le ‘Canard’ suit le Tour en soucoupe volante », est un exemple d’humour décalé et absurde dans la couverture du Tour de France. Il s’agit moins d’une chronique sportive que d’une parodie légère et fantaisiste des reportages traditionnels.
Sous le signe de la dérision, Salardenne imagine une équipe du Canard qui, à défaut de suivre le Tour à vélo ou en voiture comme les journalistes classiques, choisit d’utiliser une soucoupe volante pour couvrir l’événement. Cette fantaisie transporte l’humour au-delà des frontières sportives pour inclure des moments de burlesque et d’ironie. L’auteur joue notamment sur des termes techniques et sportifs pour les détourner en un vocabulaire de la boisson : « cabernet contrôlé », « quart Perrier », « monbazillac ». Cela traduit bien l’atmosphère festive et bon vivant associée au Tour de France à l’époque, où la consommation de vin était omniprésente.
L’article semble être une allégorie du journalisme nonchalant du Canard, qui se démarque des autres journaux en refusant de se prendre trop au sérieux. Loin des analyses rigoureuses de performances athlétiques, l’auteur raconte des incidents fictifs, des interruptions liées à la soif ou à l’enthousiasme excessif pour le « vieux saumur », des chutes rocambolesques lors des étapes imaginaires. Il y a même une compétition interne au sein de la rédaction du Canard, où la consommation de vin devient un contre-la-montre humoristique.
La soucoupe volante, quant à elle, devient un symbole des moyens décalés et inattendus que Le Canard se donne pour suivre l’actualité, toujours avec un pas de côté. Cet article est un bel exemple de la capacité de Salardenne à mêler satire et imagination, tout en rendant hommage à l’esprit festif du Tour de France.
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