N° 1552 du Canard Enchaîné – 19 Juillet 1950
N° 1552 du Canard Enchaîné – 19 Juillet 1950
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« Un député, M. Jules Julien comparaît devant la Haute Cour pour avoir accepté le ‘Prix du Bon Sens’ – Cet article satirique publié dans Le Canard Enchaîné du 19 juillet 1950, par Yves Grosrichard, met en scène un député nommé Jules Julien, qui comparaît devant la Haute Cour pour avoir reçu un « Prix du Bon Sens ». Le ton sarcastique et ironique du texte met en évidence l’absurdité de la situation, en ridiculisant le fait qu’un parlementaire puisse être accusé de bon sens, une qualité qui, apparemment, n’a plus sa place dans le monde politique. L’humour est palpable, notamment dans les « questions » posées par ses pairs, où des accusations triviales sont en fait des parodies des véritables enquêtes parlementaires de l’époque.
Le style du texte joue habilement sur l’inversion des rôles traditionnels : ici, le bon sens devient une faute, une transgression digne d’être jugée par les institutions. Le député Julien est présenté comme un personnage à la fois dérisoire et imperturbable, qui défend une logique simple face à des questions superficielles, illustrant ainsi la critique du Canard envers une classe politique déconnectée des réalités.
À travers cette caricature, Grosrichard critique non seulement l’institution parlementaire, mais aussi les pratiques clientélistes et le ridicule de certaines procédures officielles. Cette satire dénonce l’opportunisme des politiques et le décalage entre leurs discours et les préoccupations des citoyens. L’article incarne parfaitement l’esprit mordant et humoristique du Canard Enchaîné, qui utilise le rire pour dénoncer les travers des institutions politiques.
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