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N° 1563 du Canard Enchaîné – 4 Octobre 1950

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L’article intitulé « Lettre ouverte à un Coréen tout court » publié dans Le Canard Enchaîné du 4 octobre 1950 par R. Tréno est une satire caustique sur la situation de la Corée au début des années 1950, alors que la guerre de Corée faisait rage. À travers une « lettre ouverte » fictive, adressée à un Coréen, l’auteur traite des nombreuses « libérations » que ce pays a connues, chacune étant en réalité synonyme de domination par des puissances étrangères.

L’article commence par rappeler la première « libération » de la Corée, celle de 1945, lorsque les Alliés victorieux ont chassé les Japonais après la Seconde Guerre mondiale. Tréno dépeint avec ironie la réaction des Coréens, qui, selon leur position géographique, brandissaient soit des drapeaux étoilés pour les Américains au Sud, soit des drapeaux rouges pour les Soviétiques au Nord. Tréno fait allusion à la division artificielle de la Corée le long du 38e parallèle, imposée par les grandes puissances, qui scelle le destin du pays en le divisant en deux : au Nord, le régime communiste de Kim Il-sung, et au Sud, le régime autoritaire de Syngman Rhee, chacun soutenu par une grande puissance, l’URSS pour le Nord et les États-Unis pour le Sud.

L’humour de l’article est amer. Tréno souligne à plusieurs reprises que chaque libération n’est qu’une occupation déguisée, privant les Coréens de leur liberté sous prétexte de les libérer d’un oppresseur précédent. Le ton moqueur est illustré par des phrases telles que : « Tu es libéré et c’était là, n’est-ce pas, l’essentiel », puis par la répétition ironique du terme « libération » à chaque changement de puissance ou de régime.

Le texte fait également allusion aux destructions massives subies par la Corée du Sud au cours de la guerre de Corée, avec des images de maisons et de familles anéanties par les combats. L’auteur évoque aussi la récurrence des interventions militaires étrangères en Asie, qui transforment les villes en ruines et entraînent un cycle sans fin de « libérations », laissant la Corée exsangue et dévastée.

La conclusion de l’article, « Enfin, mon vieux, t’en fais pas… La libération est finie pour toi. Du moins l’espères-tu. », montre bien l’ironie tragique de la situation coréenne. Le Coréen, dépeint comme un simple spectateur impuissant, est pris dans le jeu géopolitique des puissances mondiales. Tréno critique ici la manipulation et l’ingérence des grandes puissances tout en pointant l’absurdité de cette notion de « libération » dans un contexte de domination constante.

En résumé, cet article, sous couvert d’humour, est une critique acerbe des ingérences étrangères dans les affaires de la Corée, tout en soulignant l’hypocrisie des puissances internationales qui, sous le prétexte de la libération, ne font que perpétuer l’assujettissement des peuples.

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