N° 1570 du Canard Enchaîné – 22 Novembre 1950
N° 1570 du Canard Enchaîné – 22 Novembre 1950
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L’article du Canard Enchaîné publié le 22 novembre 1950, intitulé « Ceux qui pieusement… Discours de réception de Maurice Chevalier à l’Académie française » par Yvan Audouard, est une satire mordante sur la réception imaginaire de Maurice Chevalier à l’Académie française. Maurice Chevalier, célèbre chanteur et acteur, y est présenté sous un angle sarcastique, comme s’il prononçait un discours de réception, tout en conservant son style populaire et gouailleur.
L’auteur critique les artistes en général, qu’il accuse de s’éloigner de leur « mission divine » et de sombrer dans l’amour de l’argent et du succès facile. En évoquant ceux qui chantent ou se produisent sans conviction, il se moque des vedettes qui oublient la grandeur de leur art pour des gains matériels.
Audouard raille le comportement vaniteux des artistes, accusés de perdre de vue la vraie grandeur et de se laisser aller à la mondanité, à la recherche de gloire, d’argent et de succès mondain. Le texte est ponctué de piques acerbes envers cette société artistique, qui, selon l’auteur, a perdu toute notion de dignité et de modestie.
Audouard conclut en soulignant que ce qui importe vraiment dans la vie, c’est « la beauté de l’âme », opposant la superficialité et l’hypocrisie des artistes à la pratique des vertus chrétiennes, particulièrement la modestie, qu’il loue comme étant la plus importante.
Le ton moqueur et ironique du texte, avec des références à la piété et à la vie spirituelle, accentue la critique sociale et culturelle, en opposant des valeurs spirituelles profondes à une société qui, selon l’auteur, se laisse corrompre par l’avidité et la superficialité.
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