N° 1582 du Canard Enchaîné – 14 Février 1951
N° 1582 du Canard Enchaîné – 14 Février 1951
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Cet article, signé par R. Tréno dans l’édition du 14 février 1951 du Canard Enchaîné, s’intitule « Des « lieux de Genève » ? – Pourquoi pas plutôt des ‘lieux de Charenton’? ». L’auteur y développe une réflexion acerbe sur l’absurdité de la guerre de Corée et la destruction de villages entiers par les bombardements de napalm. Tréno, fidèle à son style caustique, propose une idée originale pour protéger non pas les civils coréens, mais plutôt les responsables militaires et politiques, ainsi que les marchands d’armes, en les enfermant dans des « lieux de Charenton » (clin d’œil à l’hôpital psychiatrique de Charenton) afin de les préserver de leur propre folie destructrice.
Le propos central de l’article est une dénonciation de l’hypocrisie des « lieux de Genève » – destinés à protéger les civils – tout en soulignant que les véritables responsables des guerres restent eux-mêmes à l’abri. Tréno se demande pourquoi, au lieu de protéger les civils, on n’enfermerait pas plutôt les chefs d’État, militaires et marchands d’armes dans un asile, qu’il surnomme ironiquement « les lieux de Charenton », en référence à la folie de ces dirigeants. Il imagine même une scène où ces grands décideurs seraient figés, momifiés, par une pluie de napalm, tout comme les victimes coréennes.
L’article critique ouvertement les dirigeants qui décident de ces conflits en restant bien à l’écart de leurs conséquences. L’auteur termine avec un humour mordant en suggérant qu’un tel spectacle pourrait peut-être apporter un peu de paix à l’humanité. Le dessin accompagnant l’article montre ironiquement un chef militaire baignant dans une flaque de napalm, renforçant l’absurdité de la situation décrite.
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