N° 1585 du Canard Enchaîné – 7 Mars 1951
N° 1585 du Canard Enchaîné – 7 Mars 1951
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L’article « Le président Auriol vend ses surplus américains » de Yves Grosrichard, publié dans Le Canard enchaîné le 7 mars 1951, joue habilement sur un humour absurde et satirique.
L’auteur raconte une histoire où une petite annonce paraît dans les journaux, attirant l’attention du lecteur. Elle offre à la vente un phonographe d’occasion avec disques et méthode d’apprentissage de l’anglais, appartenant au président Auriol. Grosrichard, par une narration enjouée, nous emmène à l’adresse indiquée (le Faubourg Saint-Honoré), où se déroulent des scènes rocambolesques.
Le président Auriol, transformé en vendeur improvisé, propose une collection d’objets hétéroclites : des valises, un plan du métro de New York, un tire-boutons et des saucissons secs, dans une sorte de « bric-à-brac » aux airs surréalistes. Le tout est teinté d’un humour burlesque qui ridiculise l’attitude du président, censé vendre des surplus imaginaires américains.
Le clou du comique arrive avec le phonographe : le président, après des mois à apprendre laborieusement l’anglais, découvre qu’il a appris la langue… à l’envers ! Cette situation aboutit à une série de jeux de mots sonores et grotesques (« Yob Dlo Raed », par exemple). En un geste de frustration, Auriol envoie rageusement valser le phonographe, ne récoltant que l’ironie de la scène.
Grosrichard maîtrise parfaitement le ton léger et burlesque pour faire ressortir la figure d’un président dépassé par la situation et l’absurdité de la vente. La scène se conclut sur une note d’autodérision charmante, où l’humour dépeint le désarroi et le chaos au sommet de l’État avec finesse.
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